Savoir-Faire
Laine Tissage
Le tissage est une tradition très ancienne en Albanie. Chaque région a ses propres techniques et dessins : motifs géométriques dans le Sud, naïfs et colorés dans le Nord, tissage plat (kilim) dans les plaines et tapis noué dans les montagnes.
Pendant la transition du regime collectiviste à l’économie de marché des années 90’, les ateliers d’état cessèrent d’exister. Le tissage devint ainsi une activité pratiquée
seulement à l’échelle familiale.
Le Dukagjin est une région montagneuse du Nord de l’Albanie, pour certains le véritable berceau de la culture nationale. C’est dans ces hameaux isolés que les femmes ont tissé des tapis noués durant des siècles, apportant chaleur et couleur dans leurs foyers durant les rudes hivers des Balkans.
Deux types de fils et noeuds sont utilisés : Un nœud épais avec trois fils torsadés et un noeud fin avec un ou plusieurs fil non torsadés. La trame est en coton, la chaine en laine de brebis de la race « Ruud ». Nos ateliers produisent leur propre fil et teintes. Il est ainsi possible de faire tout format et couleur.
Po! Paris mobilise ce talent encore vivant unissant celui des femmes tisserandes et des créatifs travaillant à Paris. Aujourd’hui trois ateliers tissent les créations de Po! Paris, chacun selon ses spécificités.
La collaboration nous a conduit à participer à la création d’un nouvel atelier coopératif. Nos tapis, coussins et corbeilles sont tissées un par un sur un métier à tisser vertical par trois ou quatre tisserands travaillant côte à côte exclusivement avec la laine locale.
La production de nos créations mobilise un grand nombre de techniques différentes : du tissage plat ou noué, sinon un mélange des deux, ou encore de la broderie.
JUTE BRODée
A Tirana il est possible de faire réaliser de la broderie à la demande, en particulier pour des occasions spéciales, comme les fiançailles ou les mariages.
Les femmes s’exercent ici sur de la toile de jute, récupérée à partir de sacs de café.
Nous avons délibérément laissé apparente la toile recyclée dont la marque d’origine est parfois visible, sur laquelle y sont brodés diverses séries de motifs.
Plusieurs créateurs interviennent sur les sacs et les coussins tels que Nathalie Lété, John Felici ou Sarah Wilkins.
A Tirana il est possible de faire réaliser de la broderie à la demande, en particulier pour des occasions spéciales, comme les fiançailles ou les mariages.
Les femmes s’exercent ici sur de la toile de jute, récupérée à partir de sacs de café.
Nous avons délibérément laissé apparente la toile recyclée dont la marque d’origine est parfois visible où y sont brodés diverses séries de motifs.
Plusieurs créateurs interviennent sur des sacs et des coussins tels que Nathalie Lété, John Felici ou Sarah Wilkins.
FEUTRE
Le “qelesh” , chapeau traditionnel en feutre, est encore couramment porté aujourd’hui par les hommes dans les zones rurales d’Albanie.
Chaque ville et contrée révendique sa propre forme typique de couvre chef mais le mode de fabrication n’a jamais changé depuis la nuit des temps.
La laine des brebis des montagnes subit un long processus pour parvenir à l’obtention d’un nuage léger, puis feutrée patiemment au savon et à l’eau chaude jusque l’obtention d’une couche régulière et compacte, elle est ensuite mise en forme autour d’un moule en bois.
La laine récoltée vient seulement de la tonte de fin d’été. Un long processus de feutrage, rend les lampes à la fois fine et fermes, tout en laissant filtrer la lumière créant une atmosphère reposante et chaleureuse. Notre producteur travaille dans le petit atelier qui fut celui de son père, suivant une tradition transmise au sein de la famille depuis des nombreuses générations.
Grâce à la création de lampes et objets, Po! Paris contribue activement à la survie d’un savoir faire noble et en voie de disparition, tout en l’aidant à s’adapter à l’évolution du style de vie moderne.